Pourquoi un blog sur l’histoire de Toulouse ?

Ce blog est né d’une frustration intellectuelle : toulousain depuis maintenant presque dix ans, j’en méconnais toutefois une grande part de son histoire contemporaine. D’une histoire qui, du moins, me parle. Voilà cinq ans que j’ai quitté les bancs de l’Université, dans la filière histoire justement, où j’ai été sensible à l’histoire culturelle, intellectuelle et sociale de la France principalement.

Toulouse. Gare Matabiau. (12 septembre 1914). Archives municipales, 9 Fi 5364.
Toulouse. Gare Matabiau. (12 septembre 1914). Ville de Toulouse. Archives municipales, 9 Fi 5364.

Une année de recherche historique en Master 1, en 2014, m’a initié à l’expérience assez unique de l’archives. Difficile de formuler ses émotions quand, devant vous, l’archiviste vous apporte des cartons encore jamais ouverts, des cartons renfermant une part d’un passé méconnu, délaissé, négligé, mythifié, refoulé, ignoré, ou tout simplement oublié. Difficile de faire la part de son ressenti face au sentiment soudain de doute qui vous envahit : si une joie pure se fait sentir, qui suis-je pour oser ne serait-ce qu’espérer apporter un sens à ces sources brutes ? En quoi ai-je le droit de sortir de l’oubli des personnages qui, peut-être, auraient voulu rester dans le silence de l’histoire, confortablement installés dans l’ombre des boîtes conservées aux archives ? Le but n’est pas ici d’épiloguer ces questions ouvertes : la profession de l’historien⋅ne, depuis qu’elle a vu le jour au XIXe siècle, a montré tout son intérêt aux travers de sa méthode et de son utilité sociale[1]. Il s’agit pour moi d’exprimer un véritable « goût de l’archive »[2], avec les interrogations que cette appétence entraîne inexorablement.

La frustration qui sert de principal moteur est double : le manque de temps, et des finalités de la recherche historique d’abord. Il est difficile, une fois sorti des canaux académiques, de répondre à cette simple question : pour quoi, pour qui écrire ? La démarche de l’écriture est un processus personnel, proche parfois de l’égoïsme : quelle soit fictionnelle ou non, l’écriture répond à une volonté profonde, à l’intime. Mais elle s’accorde pleinement avec une nécessité de partage, et, concernant l’histoire plus spécifiquement, à un partage de la connaissance, à un désir de donner du sens au passé. Cette nostalgie sensorielle de l’archives décrite plus haut, couplée à cet attrait pour l’écriture pourrait être la première charpente du projet de ce blog.

Un bref essai de cartographie des études universitaires récentes sur l’histoire de Toulouse

La deuxième frustration – et non des moindres -, concerne l’histoire de Toulouse elle-même. Et cet inassouvissement est complexe. En effet, l’histoire de Toulouse est riche, hétérogène dans ses sujets d’étude, exigeante, encadrée académiquement par des historien⋅nes brillant⋅es. Il suffit de faire un tour sur la belle initiative du projet de recensement bibliographique collaboratif « ZôToulouse », qui s’attache, entre autre, à recenser les « travaux de recherche [des étudiants], « littérature grise » souvent de qualité mais n’ayant aucune visibilité en dehors des bibliothèques spécialisées des universités »[3] de tout type – mémoire de maîtrise/master, articles, livres d’historien⋅nes, etc. – témoignent d’une documentation prolifique sur l’histoire de la ville et de la région. Si l’histoire locale retrouve un « sursaut d’intérêt croissant au niveau national depuis 2010»[4], il semblerait que l’histoire contemporaine de Toulouse bénéficie de manière inégalitaire de ce regain d’intérêt si l’on s’intéresse aux travaux universitaires soutenus depuis l’année 2000 :

Nombre de travaux universitaire (Mémoires et Thèses) soutenus depuis 2000 portant sur l’histoire contemporaine de Toulouse et sa région.[5]

Comptabilisant ainsi 19 études en tout, je remarque que la période qui suit la Seconde Guerre mondiale pour l’histoire de Toulouse stricto sensu n’attire que peu d’étudiants, alors que l’histoire de la région toulousaine est plutôt stable pour les deux découpages chronologiques de l’époque contemporaine retenus par l’équipe de ZôToulouse.

Si l’intérêt pour la période de l’après guerre est plus que relatif, je tiens à souligner un problème évoqué dans le paragraphe introduction du projet ZôToulouse cité plus haut : ces travaux sont malheureusement trop peu mis en avant, trop méconnu – la plupart se trouvant par ailleurs exclu de prêt des bibliothèques universitaires (BU). Que dire par ailleurs des mémoires de recherche non-déposés en bibliothèques, à l’image du travail de Côme Michel, La SFQI à Toulouse de 1968 à 1976[6], signalé et discuté sur le blog Dissidences[7], mais qui reste malgré tout introuvable sur les catalogues des BU ? Impossible de quantifier ces documents qui resteront inaccessibles pour les étudiants, les enseignants ou, plus généralement, aux curieux passionnés d’histoire locale.

Quelle histoire écrire ?

Concernant le contenu à proprement parlé de ce blog, quelques précisions s’imposent. Il va de soi que personne n’écrit de nulle part, à l’image du témoignage poignant de l’historien américain Howard Zinn et de ses mémoires intitulées You Can’t Be Neutral on a Moving Train[8]. J’ai précisé ma sensibilité à l’histoire culturelle et sociale dans les premières lignes : voici donc les principaux jalons de ce blog. Les prochains billets se voudront être à la croisé du Louis-François Pinagot d’Alain Corbin et de la Lucie Baud de Michelle Perrot[9], des oublié⋅es de l’histoire à ces « héros ordinaires », engagé⋅es ou pas, politisé⋅es ou non. Il s’agira de conter les histoires des méconnus, des petits, des délaissés, histoires qui font intégralement partie de l’Histoire de Toulouse, l’histoire avec un « H » majuscule, la grande.

Exerçant ma profession dans le métier du livre, j’apporterais également une attention toute particulière à l’histoire culturelle de la ville. Elle permet en effet de « réconcilier l’histoire intellectuelle et l’histoire sociale »[10] : les pratiques culturelles (lecture, bibliothèques, librairies, loisirs etc.) ont un lien étroit avec la vie sociale dans un espace géographique et temporel.

Cette « histoire populaire »[11] toulousaine existe déjà, comme l’atteste, entre autre, les travaux de recherche universitaire de Vincent Delpech[12] ou de Maëlle Maugendre[13]. Elle se manifeste timidement dans les différents livres publiés retraçant l’histoire générale de Toulouse. Si ces grandes synthèses ne permettent pas, de part leur forme, un approfondissement espéré pour parler de cette histoire d’en-bas, signalons tout de même le chapitre de Rémy Pech, « Débats et combats : une ville et ses ouvriers » dans la Nouvelle histoire de Toulouse[14], ou encore « Toulouse entre contestations et épreuves » dans la récente Petite histoire de Toulouse[15]. L’Institut CGT d’Histoire Sociale a publié en 1995 une Histoire du mouvement ouvrier en Haute-Garonne[16] : bien que l’intérêt historique est tout à fait notable, avec la présence de photographies, de reproduction de tracts et d’affiches, on regrettera une approche trop événementielle, laissant peu de place à la voix des militant⋅es, leurs pratiques, leurs affects et leurs sensibilités.
L’histoire du genre et des minorités, dans laquelle je m’inscris également, est pour sa part très porteuse : citons notamment les explorations historiques autour de l’histoire des femmes de Natacha Baboulène[17], Céline Mathieu[18] ou Charlotte Blachon[19], ainsi que le livre de Colette Zytnicki portant sur les Juifs à Toulouse après la Seconde Guerre mondiale[20] et de Laure Teulières sur l’histoire de l’immigration[21].

Après ce rapide tour d’horizon des études récentes sur l’histoire contemporaine de Toulouse, un constat – tout à fait personnel, j’insiste là-dessus – se présente en demi-teinte. Alors que des études tout à fait notables sont bien présentes, elles manquent cruellement de visibilité et d’accessibilité. Les publications plus traditionnelles sont plutôt tournées vers un travail de synthèse, ou, à l’image de la nouvelle et très intéressante collection des Éditions Midi-pyrénéennes « Cette année là à Toulouse », de petits textes tournés vers des figures (humaines, urbaines ou industrielle) de l’histoire toulousaine[22]. Ma motivation se trouve donc à la croisée d’une volonté personnelle d’entreprendre un retour dans les archives et de (pro)poser des fragments d’une histoire à laquelle je suis sensible.

Comment écrire ?

Le format du blog me parait tout à fait intéressant pour ce projet ; apporter des compléments d’informations sur un sujet déjà traité ; agrémenter un travail aux vues de nouvelles archives découvertes ; multiplier les thèmes de recherche en lien avec ma curiosité propre : voilà ce que permet une écriture de l’histoire à l’heure d’internet, d’« ouvrir l’atelier de l’historien »[23]. Cette histoire se veut bien entendu sans prétention aucune. Je ne suis pas un historien de profession, et je ne revendique pas d’avoir acquis une méthode de recherche historique irréprochable lors de mes études. Il s’agit pour moi de partager une passion, de donner un accès plus ouvert à l’histoire de Toulouse, de travailler sur des documents qui n’ont jamais été exploré, en aillant toujours à l’idée que « la recherche demande du temps, de la patience, d’infinies précautions, de la méticulosité, des tonnes de scrupules, un sens de la nuance … »[24]
Enfin, il est également nécessaire de s’interroger sur la manière d’écrire l’histoire pour la rendre accessible au plus grand nombre. Dans l’ouvrage collectif consacré à l’Histoire populaire de Nantes[25] – seule œuvre récente à notre connaissance d’une étude locale choisissant le biais de l’histoire populaire -, les auteurs, dans l’ultime chapitre intitulé « Dans l’atelier de l’histoire populaire », exposent les conditions qu’ils jugent indispensables pour redonner goût à la lecture de livres historiques à un lectorat parfois frileux aux écrits scientifiques. Le prix et le format du livre d’abord : le format semi-poche de 479 pages coûte seulement 15 euros, les auteurs ayant fait le choix de ne pas toucher de rémunérations pour baisser le coût du livre. Mais l’attention particulière est porté sur « l’appareil critique » qui accompagne tout livre d’histoire : il s’agit évidemment des notes de bas de page, qui viennent justifier un propos, et porter la preuve des sources étudiées, invitant le lecteur à se référer aux documents si ce dernier doute de la pertinence de l’information apportée. Le choix a été fait, dans ce livre, de ne pas en faire l’usage.
Certes, l’usage de la note de bas de page peut en effet rebuter la lecture d’un article ou d’un livre. Soupesant le pour et le contre, le choix sera fait ici de conserver cette pratique. La raison est simple : les auteurs de l’Histoire populaire de Nantes bénéficient de part leurs professions (historiens à l’Université ou journaliste) et de part l’éditeur (les Presses Universitaires de Rennes) d’une autorité se suffisant à elle-même pour que le lecteur face confiance au récit proposé. Quid alors d’un blog sur l’histoire de Toulouse au milieu de l’océan numérique écrit par un parfait inconnu ? L’usage de la note me sera utile ici pour conforter un propos et rassurer le lecteur dans l’honnêteté des recherches qu’il trouvera sur ce blog.

Enfin, et pour conclure ce premier billet, j’espère évidemment que vous prendrez plaisir à découvrir cette histoire de Toulouse, et, lorsque vous contemplerez le reflet du soleil estival sur la Garonne en parcourant le Pont Neuf, ou que vous traverserez un épais brouillard par un matin d’automne le long du Canal du Midi, vous aurez en tête les personnes qui ont foulé les mêmes endroits, en des temps passés et différents.

Bonne lecture !

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Notes : [1] Le lecteur curieux des questions historiographiques pourra se reporter notamment à Marc Bloch, Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien, Paris, Armand Colin, 2000. Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia et al. (dir.), Historiographie : concepts et débats. Tome I et II, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2010. Christian Delacroix, François Dosse et Patrick Garcia, Les courants historiques en France. XIXe-XXe siècle, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2007.

[2] Arlette Farge, Le goût de l’archive, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Point », 1989.

[3] https://zotoulouse.hypotheses.org/, consulté le 15 février 2019.

[4] Sur la question de l’histoire locale, notons avec intérêt le travail de Guillaume Laurens, L’enseignement de l’histoire locale : enjeux et pratiques, Mémoire de Master MEEF, sous la direction de Christine Dousset, juin 2017. L’auteur précise que « le site theses.fr confirme que cette tendance [des productions sur l’histoire locale] va perdurer puisque de 1989 à 2009, sont produites à peine une thèse par an dans les universités. 2010 va jouer le rôle de tournant ou le nombre va s’élever à 16 en 2010-2011 puis à 25 en 2012-2013 avant de se stabiliser à 22 de 2014 à 2015 soit un passage de 0,08% en 2006-2007 à 1,40% des thèses en histoire de 2014-2015. Aujourd’hui, ce taux s’est stabilisé : sur 721 thèses d’histoire, 11 portaient sur l’histoire locale (ou y font mention) soit 1,52% des thèses historiennes », p. 16. Lecture en libre accès sur : http://dante.univ-tlse2.fr/3836/114/laurens_guillaume_M22017.pdf, consulté le 15 février 2019.

[5] Décompte au 10 février 2019. Le projet collaboratif ZôToulouse, s’il vise à l’exhaustivité, ne prétend pas signaler l’ensemble des études parût portant sur Toulouse et sa région. Le recensement bibliographique est un travail à la fois fastidieux et de longue haleine.

[6] Côme Michel, La SFQI à Toulouse de 1968 à 1976, Mémoire de Master d’histoire sous la direction d’Alain Boscus, Université Toulouse-II Jean-Jaurès, juin 2015.

[7] https://dissidences.hypotheses.org/6179, consulté le 15 février 2019.

[8] Traduit en français sous Howard Zinn, L’impossible neutralité. Autobiographie d’un historien et militant, Marseille, Agone, 2013. L’édition originale en anglais est parût en 1994.

[9] Alain Corbin, Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot : sur les traces d’un inconnu, 1798-1876, Paris, Flammarion, 1998, rééd. Flammarion, coll. « Champs Histoire », 2008. Michelle Perrot, Mélancolie ouvrière. « Je suis entrée comme apprentie, j’avais alors douze ans… », Lucie Baud, 1908, Paris, Éditions Grasset & Fasquelle, 2012, rééd. Point Seuil, 2014.

[10] Jacques Cantier, Lire sous l’Occupation. Livres, lecteurs, lectures, 1939-1944, Paris, CNRS Éditions, 2019, p.8.

[11] Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis : de 1492 à nos jours, Marseille, Agone, coll. « Mémoires sociales », 2002. Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France, de 1685 à nos jours, Paris, Zones / La Découverte, 2016. Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France : de la guerre de Cent Ans à nos jours, Marseille, Agone, coll. « Mémoires sociales », 2018.

[12] Vincent Delpech, La vie syndicale dans le département de la Haute-Garonne de 1967 à 1978, Mémoire de master 1 sous la direction d’Alain Boscus, Toulouse II-Le Mirail, Toulouse, 2009.

[13] Maëlle Maugendre, De l’exode à l’exil. L’internement des républicains espagnols au camp du Vernet d’Ariège, de février à septembre 1939, Université de Bordeaux 3 Michel de Montaigne, Bordeaux, 2007.

[14] Rémy Pech, « Débats et combats : une ville et ses ouvriers (1914-1944) », in Michel Taillefer (dir.),Nouvelle histoire de Toulouse, Toulouse, Éditions Privat, 2002, pp. 267-284.

[15] « Toulouse entre contestations et épreuves », in Jean-Marie Pailler, Annie Thomas, Jack Thomas, Petite histoire de Toulouse, Éditions Cairn, 2017, pp. 163-172.

[16] Pierre Baghi, L’histoire du mouvement ouvrier en Haute-Garonne, VO Éditions / Institut CGT d’Histoire Sociale, 1995.

[17] Natacha Baboulène, La représentation de la femme dans la Dépêche pendant la première guerre mondiale, Mémoire de maîtrise, Université de Toulouse-Le Mirail, UFR Histoire, histoire de l’art et arts plastiques, Toulouse, 2001.

[18] Céline Mathieu, Les mouvements pour la liberté et la gratuité de l’avortement et de la contraception à Toulouse de 1970 à 1974, Mémoire de maîtrise sous la direction d’Amrane Djamila et d’Agnès Fine, Université de Toulouse-Le Mirail, 1995.

[19] Charlotte Blachon, 1895-1939, les femmes élèves à l’école des Beaux-Arts de Toulouse : admission, formation et carrières artistiques, Mémoire de maîtrise sous la direction de Christian Mange, Université Toulouse 2 Jean Jaurès, 2004.

[20] Les Juifs à Toulouse entre 1945 et 1970. Une communauté toujours recommencée, Toulouse, Presses Universitaires de Toulouse, 1998.

[21] Laure Teulières, Histoire des immigrations en Midi-Pyrénées, XIXe-XXe siècles, Portet-sur-Garonne, Loubatières, 2010. Laure Teulières et al., Les travailleurs indochinois en région toulousaine pendant les deux guerres mondiales, 1914-1918 et 1939-1945, Toulouse, Éditions Mairie de Toulouse, 2016.

[22] Tous les livres cette collection font 48 pages. Voici les ouvrages parut depuis sa création fin 2018 : Jean-Marc Olivier, 1969. First Flight of The Concorde, Portet-sur-Garonne, Éditions Midi-Pyrénéennes, 2018 ; Jean-Marie Pailler, 250. Saturnin, évêque, martyr et saint, 2018 ; Didier Foucault, 1619. Valini, un libertin sur le bûcher, 2018 ; Jean-Marc Olivier, 1969. Concorde, premier vol, 2018 ; Nicolas Marqué, 1667. Canal du midi, début d’un long chantier, 2018 ; Jean Cassaigneau, 419. Théodoric Ier, roi wisigoth, 2018 ; Patrick Cabanel, 1942. Mgr Saliège, une voix contre la déportation des Juifs, 2018.

[23] Pierre-Eric Mounier-Kuhn, « Ouvrir l’atelier de l’historien. Médias sociaux et carnets de recherche en ligne », in Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2011/5 (n°58-4bis), pp.101-110.

[24] Jean-Marc Berlière, « Des archives pour quoi faire ? », in Le Débat, 2001/3, n°115, p.122.

[25] Alain Croix, Thierry Guidet, Gwenaël Guillaume, Didier Guyvarc’h, Histoire populaire de Nantes, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2017.

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